Immigration History from France (French) to Victoria
Au dix-huitième siècle, les rivalités coloniales, dans la région du Pacifique entre les deux super puissances de l’époque: la France et l’Angleterre, étaient légendaires. Motivés par la recherche et les explorations scientifiques, les explorateurs français arrivèrent en Australie. Les explorateurs anglais, ne leur faisant aucune confiance, s’empressèrent d’établir le plus rapidement possible, des colonies sur le nouveau continent australien.
Peu de temps après l’arrivée de la première flotte britanique sur le rivage du nouveau continent, des colons français commencèrent à arriver et à s’installer, et parmi eux, des officiels, des bagnards et des réfugiés. Dans les décennies qui suivirent, plusieurs d’entre eux devinrent propriétaires terriens, commerçants et viticulteurs.
La ruée vers l’or dans les années cinquante du dix-neuvième siècle vit arriver un grand nombre de Français dans l’Etat du Victoria. En 1857, 1000 Français étaient recencés comme résidents du Victoria. La grande dépression des années 90 marqua un déclin de la population française. Cependant, le premier journal en français fit son apparition en 1892: “Le Courrier Australien”, la première Alliance Française du Victoria l’ayant précédé de deux an, et dont le but était de promouvoir la langue et la culture françaises.
Après la guerre, l’émigration françaises, aidée par des voyages subventionnés, permit l’accroissement de la population française de 83% entre 1947 et 1954, pour atteindre le chiffre de 1497 Français. La période de décolonisation française provoqua un afflux de nouveaux colons. Dans les années 80,on pouvait trouver en Australie, une antenne française de radio, des émissions télévisées, un programme d’échanges scolaires et une multitude de restaurants.
La population française n’a cessé de croître au fil des ans, de 8% entre 1981 et 1991. En 2011, on dénombrait 5613 Victoriens, nés en France.
En dépit de ses effectifs plutôt faibles, par rapport à d’autres groupes, la présence française exerce une forte influence dans la vie australienne dans les domaines de la culture, de l’éducation, dans le secteur viticole et dans les associations laiques et religieuses.